Tout a débuté le 14 février 2015, jour de saint Valentin, où lors de notre repas dans ce petit restaurant « La Cantine ô moines » au bord de La Sèvre, j’ai annoncé à mon conjoint que ce mois, serait le dernier avec la prise de pilule.
Notre maison finissait de se construire, notre emménagement était prévu dans les 4 mois suivants, donc plus rien ne nous empêchait de se projeter plus loin dans notre couple.
Un arrêt de pilule sans pression, car nous avions le temps. Âgés de 23 ans, des envies de voyages, de moments à deux encore, je voulais cet enfant lors d’un moment inattendu, avec surprise et sans pression.
De mon côté, les mois suivants, sans lien avec ce projet, j’ai commencé à faire un régime un peu trop draconien pour mon corps. Ce changement brutal m’a valu par la suite des problèmes hormonaux et nutritif (ce n’est pas le sujet de cet article).
Malgré tout, ce changement de corps, cette nouvelle confiance en moi et les efforts fournis pour y arriver, j’ai mis indirectement se projet en stand-by.
J’aimais ce nouveau corps malgré les restrictions, et j’aimais le regard que l’on portait sur moi. Je voulais en profiter encore quelques mois, où en était le mal ?
Les mois, années ont continués à passer, ma confiance en moi, m’a fait faire beaucoup de grosses erreurs dans mon couple, qui a bien failli prendre fin. Mais grâce à l’amour inconditionnel de mon conjoint, nous sommes repartis de zéro et avons continué ce chemin ensemble.
Bien entendu, ce projet était devenu loin derrière nous, malgré toujours une absence de pilule.
Un enfant durant cette période n’aurait pas pu sauver notre couple, beaucoup trop fragile à cette époque et surtout, n’aurait pas été profitable pour lui sur le long terme. Nous avions besoin de nous retrouver et de réapprendre à s’aimer.
Septembre 2017, une nouvelle vie professionnelle, une « nouvelle vie » amoureuse, un nouvel amour et un quotidien plus serein.
Les mois filent, ce nouveau poste ne me permet pas encore de concrétiser ce projet mais si celui-ci devait arriver par surprise, nous l’accueillerons les bras ouverts.
Août 2018, 1 an d’ancienneté dans mon entreprise, ce projet peut enfin refaire surface.
Nous avons pris la décision de commencer à essayer réellement, et commencer en parallèle à faire des tests concernant des problèmes d’infertilité.
Résultats positifs, rien d’inquiétant, nous nous sommes laissé la fin d’année.
Janvier 2019, nouvelle année, nous sommes pleins d’espoir !
Premier rendez-vous auprès du service PMA de la Clinique Jules Verne, pour nous expliquer la procédure médicale qui allait nous suivre durant un à quelques mois, suivant nos résultats et réussites.
Nous avons commencé par les stimulations ovariennes. Ces stimulations viennent seulement en soutien de la femme lors de ses ovulations.
Le processus n’est pas douloureux mais surtout très procédurier.
A chaque début de règles, des injections dans le bas ventre commencent, pour se conclurent par une ou des prises de sang en laboratoire et des échographies en clinique.
Suite à ça, si les ovaires grossissent en conséquence, on peut profiter pendant quelques jours de câlins réguliers avec son conjoint, pour finalement attendre le résultat définitif le mois prochain.
A ce traitement, des effets secondaires peuvent subvenir. Est-ce à cause du traitement ou à cause des effets psychologiques … ? Pour ma part cela a été des grosses crampes au ventre du fait d’injections durant plusieurs semaines d’affilées car mes ovaires ne grossissaient pas et une prise de poids …
Après plusieurs mois de tentatives, nous avons décidé avec mon conjoint et notre gynécologue d’arrêter en juillet 2019 les simulations et de commencer les FIV.
Pour ce nouveau traitement, il a fallu attendre la fin de l’été, un rendez-vous d’informations, un rendez-vous avec une anesthésiste, une biologique, un spermogramme et surtout un nouveau cycle.
Nous sommes en octobre 2019, mes règles sont arrivées, mon traitement commence !
Je porte en énorme espoir sur ce nouveau processus qui sera beaucoup plus lourd car il nécessite un passage au bloc, des injections de trois traitements différents et des effets secondaires plus importants.
Écrire commentaire