Si j’avais pensé un jour écrire cet article que j’ai pu lire ou écouter si souvent de mon côté.
Et voilà qu’arrive mon tour, mon tour de raconter mon histoire, mon parcours et mes maux, malgré le fait que j’ai tracé les dernières semaines auprès de vous.
Le 14 novembre tout a commencé pour nous : la ponction de ma première FIV. A cela s’est ajouté le développement de deux embryons et pour finir le transfert de l’un et la congélation de l’autre.
Il à fallu attendre la fin du mois de novembre pour faire la prise de sang décisive à cette première procédure de FIV et savoir si celle-ci avait aboutie, sachant que pour une première tentative les chances restaient minimes.
La lecture de la prise de sang fût chaotique pour moi, je suis donc passé par les larmes de tristesse et finalement les larmes de bonheur après mettre rendu compte avec la biologiste de mon erreur.
Encore une anecdote à raconter à notre petit miracle !
Nous voilà donc partie pour attendre la première échographie des 11 semaines de grossesse.
11 très longues semaines de patience, de doute, et surtout de stress de savoir si le développement de l’embryon c’est passé dans de bonnes conditions.
Lors des premiers jours, j’ai été sujet à des écœurement alimentaires et des envies plutôt étonnantes.
Terminé les courges, les potages, les patates douces, la salade … (en pleine hiver …) pour se rabattre sur des œufs aux plats (cuits vapeurs), des tranches de pain, du boursin, de la mozzarella, et de la soupe vermicelle.
Allez savoir si c’est votre corps ou votre tète qui vous dicte ces directives, mais vous n’arrivez pas à passer outre, surtout concernant les aliments qui vous écœures.
Cette période fût plus ou moins longue, 2 mois environ qui s’agrémentait seulement par une gêne lorsque mon estomac avait faim ou lors du repas du soir.
Le deuxième symptôme fût la fatigue écrasante dont je n’avais pas l’habitude, moi qui suis de nature à ne jamais vouloir rester sur un canapé et d’avoir envie de faire pleins de choses.
Là impossible de se motiver et de se booster car la fatigue stop tout excès physique, autant vous dire que le sport à été réduit de moitié …
L’oxygène est également très limité et réduit par le développement de l’embryon. Monter trois étages, faire de la marche rapide nécessite plus de temps ou tout simplement un essoufflement accentué. Les 9 mois risquent d’être prometteur !
Le dernier point porte sur un petit changement physique, rien à voir avec le ventre qui reste identique encore à ce jour mais à la poitrine. Plus volumineuse et plus douloureuse au tout début mais qui s’apaise rapidement.
Le premier trimestre été beaucoup plus émotionnel que physique.
Rien ne présage en me regardant à ce jour que j’attends un enfant et que je rentre dans mon deuxième trimestre.
Mais mon combat psychologique a été très dur à surmonter et mon impatience ne m’a certainement pas aidé à avancer.
Peut-être est-ce notre parcours qui m’a rendue très anxieuse ou tout simplement l’envie de fonder une famille mais je me suis découverte une nature très négative …
La présence de notre famille et amis et bien sur de mon conjoint m’a aidé à traverser ces trois mois pour finalement découvrir une jolie surprise.
Je suis déçue de moi-même, de ne pas avoir été une de ces filles, épanouie, pleine d’énergie et joyeuse à l’idée d’attendre un enfant, mais mon amour pour lui a été tellement fort que je préférais me préserver d’une éventuelle souffrance plutôt que de me réjouir inutilement.
Il me reste 6 mois pour changer mon état d’esprit et enfin de profiter de ce bref moment que la vie nous accorde pour penser à soi, à lui et de ressentir ce petit être unique.
Les gens autour de nous sont bienveillants et au petit soin autant en profiter !!
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