Le troisième mois touche à sa fin. Il est vrai que le deuxième trimestre, en tout cas en son début pour peu que j’en ai pris connaissance, est complètement changeant comparé au 1er trimestre.
- Concernant mon état physique, j’ai retrouvé mon dynamisme, ma motivation sportive et mes soirées plus longues devant la télévision.
Il est vrai que durant le premier trimestre, une sortie en ville me demandait un effort considérable et le retour à la maison était laborieux et se terminait dans le lit.
Le sport lui aussi était plus calme, autant ralenti par la fatigue que par la peur de fausse couche.
Ces deux points étant dorénavant écartés j’ai pu reprendre un rythme plus soutenu certes, mais toujours plus conséquent que celui des trois premiers mois. L’anxiété quotidienne et la prise de poids peuvent être plus facilement gérées avec une routine sportive revenue à la normale.
- Concernant mon alimentation, je n’ai jamais été sujet aux nausées voire vomissements, mes seuls maux étaient des écœurements passagés.
Le changement porte sur la motivation à faire la cuisine et passer du temps debout à préparer des petits plats.
En effet la fatigue ayant disparue, naturellement l’envie de refaire la cuisine est réapparue.
- Nous avons pu également pour notre plus grand bonheur commencer à en parler autour de nous, l’annoncer à nos familles, amis, collègues et autres personnes que nous côtoyons au quotidien.
J’ai été très renfermé à l’idée de pouvoir en parler à ces débuts car la peur d’une fausse couche était restée ancrée et donc l’annoncer signifiait que en cas de perte, le sujet était ouvert aux yeux de tous.
Néanmoins j’ai réussi petit à petit à dévoiler ce secret et prendre plaisir à en parler.
- La partie plus superficiel et attractive est le début des achats lié à un bébé. La chambre, les équipements, les vêtements …toutes ces petites choses qui permettent de concrétiser une fois de plus l’événement qui va arriver très prochainement.
- Un sujet un peu plus délicat et surtout un peu plus sensible et qui restera présent tout au long de ma grossesse, voire en s’accentuant est ma crainte concernant la prise de poids.
En effet, mes antécédents concernant les régimes à répétitions, la restriction, la perte de poids et finalement la prise de poids accentué par la PMA n’arrange en rien mes anxiétés.
Il est vrai que pour le moment à 4 mois j’ai pris environ 1kg, ce qui peut paraître tout à fait raisonnable, mais le chiffre sur la balance qui augmente est assez difficile à encaisser.
A ce poids, s’ajoute mes fringales alimentaires sucrés qui je l’espère n’iront pas en s’accentuant mais continuer sur cette voie n’envisage rien de bon pour l’avenir.
J’ai tout à fait conscience du ridicule de se nourrir ainsi, qu’être enceinte ne signifie pas pour autant avoir des envies de sucrés justifiées et surtout j’ai pleinement conscience du danger présent et futur pour mon enfant sur ce type d’alimentation.
Je ne veux pas répercuter sur lui un risque d’obésité ou des troubles du comportement alimentaires dans son futur…
Et finalement en arrive le dernier point portant sur mes craintes quotidiennes et injustifié d’une fausse couche.
Celle-ci est naturelle car nous avons tous peur de voir disparaître ce petit être que l’on porte, mais injustifié car les cas pour que cela arrive est faible.
Lors de mon rendez vous de suivi, j’ai pu entendre le cœur qui m’a rassuré sur sa présence mais surtout ce rendez-vous à permis à mon sage-femme de me préciser que les cas de fausses couches passés les trois mois sont rares et surtout dût à un accident de voiture, un choc violent ou une maladie attrapée lors de la grossesse. Si aucun de ces cas ne se produit il n’est pas justifié de perdre son enfant. Si vraiment cela devait malheureusement se produire, les symptômes me le justifiant seraient une perte de sang abondantes et de grosses douleurs abdominales.
Finalement ma plus grosse hâte à ce jour est de pouvoir enfin le sentir et me rassurer au quotidien de sa présence et réaliser définitivement ce bouleversement dans ma vie.
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