Ce sujet qui fait parler de lui dès lors qu’une femme est enceinte. Sujet assez sensible pour un grand nombre de femmes qui revendique telle ou telle valeur.
Pour ma part je n’ai jamais eu d’avis concernant ce sujet. Je comprenais et reconnaissait les avantages et les inconvénients de chaque méthode d’alimentation.
Lorsque mon tour fut arrivé de prendre une décision, je décidais naturellement de me tourner vers l’allaitement sans conseil, sans jugement et surtout sans grande conviction d’aimer ça.
J’était néanmoins capable de reconnaître les biens faits de ce type d’alimentation pour bébé mais également pour moi :
- En tant que mammifère il est tout naturel de se tourner vers l’allaitement car notre corps est fait pour çà
- Nos anticorps et notre lait est adapté aux besoins du nourrisson à l’instant T
- Allaiter permet à notre corps de se remettre plus facilement de la grossesse et de l’accouchement
- Allaiter permet d’éviter d’acheter du lait en poudre de vache donc limiter sa production
- Dernièrement, allaiter permet également de faire des économies.
Bien sûr il y a encore une multitude d’avantages à allaiter mais se sont pour moi les points clés.
J’ai donc avancé dans ma grossesse avec cette idée en tête, et surtout l’envie de réussir. Car malgré ce choix, pour moi donner le sein à mon bébé n’était pas inné en moi et surtout ma pudeur envers les autres et envers cette partie du corps n’était pas simple à passer outre.
Le corps médical ainsi que mon entourage m’ont toujours encouragé à le faire malgré que la totalité des gens ayant essayé n’ont pas réussis pour telle ou telle raison … seule une amie ayant eu des grandes prématurées jumelles et ayant allaitée et tirée son lait m’a conseillée et m’a fait lire un livre m’indiquant que chaque problème a sa solution. Le corps humain est fait pour allaiter et donc rien de peut surpasser ça, même si des points de blocages peuvent subvenir.
J’ai donc finalement en fin de grossesse été fière de choisir l’allaitement malgré toujours mon anxiété de ne pas réussir ou de mal faire.
Une partie de moi savait déjà que mon corps avait pris cette décision, car le colostrum est arrivé vers les 4/5 mois de grossesse.
Le jour J est arrivé, bébé est là tout contre moi et j’indique vouloir donner la tété d’accueil indispensable à donner à mes yeux, peut importe le choix d’alimentation par la suite. Donc il était tout naturel pour moi de vouloir là donner et peu importe la manière.
Et en effet, la manière fût tout autre que celle que j’avais espéré. Mon bout de sein se révéla plat et donc impossible pour ce nouveau-né qui était en apprentissage en matière de succion de réussir à trouver mais surtout d’aspirer suffisamment mon téton pour se nourrir convenablement.
Nous avons donc décidé lors du peau à peau avec papa, de recueillir le colostrum manuellement et de lui donner via une cuillère.
Malgré cet « échec » pas une seule seconde, j’ai décidé d’abandonner et pas une seule seconde je me suis découragée ou même inquiété de ne pas réussir.
Chaque étape prend du temps, et nous avons besoin moi et bébé d’apprendre ensemble et surtout de réussir ensemble. Mon corps, grâce à une grosse quantité de colostrum m’a permis de lui en donner et même si la manière était différente que la pratique habituelle.
Lors de mon séjour en clinique, nous avons donc continué a essayé pour finalement constater que mon téton restait plat, et que le manque de force dans sa mâchoire ne lui permettait pas de se nourrir.
Nous avons donc décidé avec le corps médical de me donner un bout de sein en silicone. Et là, tout naturellement il à réussir à se nourrir avec le colostrum pendant les deux premiers jours.
La deuxième difficulté, fût de trouver une position d’allaitement convenable pour lui et pour moi. Ce fût une grande difficulté également, car un nouveau-né malgré ces instincts compte sur la maman pour un bon placement au niveau de la bouche et au niveau de son corps.
Chaque nuit, lors de la tété, j’appelais donc les sages-femmes pour que nous trouvions une position adéquate et qu’elles soient là pour me guider et me conseiller.
Et là encore, pas une seule fois je me suis découragée. Tout apprentissage demande du temps et le stress ne permet jamais d’avancer convenablement. Il était donc indispensable pour moi de prendre les choses sereinement pour réussir avec lui.
Au bout dès deux jours, j’ai donc réussi à trouver Ma position pour le nourrir !
La dernière étape fut ma montée de lait. En effet pour sortir de la clinique lorsque le choix d’alimentation est l’allaitement il est indispensable pour le corps médical que la maman a eu sa montée de lait. Cette montée permettra la bonne prise de poids pour bébé au retour de la maison.
Grâce à ma forte quantité de colostrum, j’ai eu la chance de voir mon fils revenir à son poids de naissance tout naturellement et surtout c’est au dernier jour que ma montée de lait à eu lui et que j’ai donc pu sortir et rentrer à la maison.
Mon retour à la maison se passa toujours aussi sereinement avec papa et l’allaitement malgré sa particularité du bout de sein se passa normalement.
Cela fait désormais 1 mois que j’ai accouché et que je suis en pratique de l’allaitement avec mon fils.
Quel est mon retour, mon avis sur ce premier mois ?
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